En décembre 2022, la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité qui s'est tenue à Montréal, a réuni des représentants de 188 gouvernements. La conférence a abouti à l'adoption d'un cadre mondial pour la biodiversité avec pour objectif convenu de conserver et de gérer efficacement au moins 30 % des terres, des zones côtières et des océans du monde. Un an plus tôt, lors de la COP26 à Glasgow, 145 chefs d'État s’engageaient à stopper et inverser la perte de forêts d'ici 2030.
Il est plus que jamais essentiel d’œuvrer à la conservation de notre environnement et à celle des forêts tropicales en premier lieux. Différents mécanismes et initiatives vont dans ce sens. La création de parcs nationaux et d'aires protégées constitue une stratégie classique mais cruciale. Ces zones offrent une protection légale contre l'exploitation forestière et garantissent la conservation à long terme des écosystèmes, tout en permettant aux visiteurs d'apprécier la beauté naturelle de la forêt.
Par ailleurs, des mécanismes de financement climatique existent pour soutenir des projets de conservation. La compensation carbone est une approche où les entreprises compensent leurs émissions de gaz à effet de serre en investissant par exemple dans des projets de reforestation ou de conservation des forêts. Cette approche doit cependant être précédée d’une volonté de réduction forte des émissions de CO2, afin que la compensation soit le dernier maillon de la logique : éviter, réduire, compenser.
Les projets communautaires enfin, mettent l'accent sur l'implication des populations locales dans la conservation des forêts. Ces initiatives autonomisent les communautés, les intégrant dans des stratégies de préservation adaptées à leurs besoins et favorisant une gestion durable des ressources naturelles. C’est cette approche qui prédomine dans la vallée du Huayabamba. Nous vous en dirons plus prochainement…
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